Aujourd'hui était le jour J, le jour ou j'allais enfin commencer la réeducation de Pacific Walk, une holsteiner baie de 5 ans devenue totalement amorphe et sans vie après des mois passer dans un box, seule. La jument était arriver quelques jours avant, mais j'avais eu envie de la laisser le temps de s'habituer au nouvel environnement avant de commencer le travail a proprement parler. Je me dirigeais vers le box.

" Salut ma belle, c'est moi ! "

       Comme d'habitude, aucune réaction. Je soupirais et entra dans son box. Une petite caresse sur l'encolure, puis je lui mit le licol. La séance du jour consistera a faire de la liberté dans le manège. Je voulais voir comment se comporter la jument. Arriver devant le manège, je vérifia qu'il n'y avait personne, et entra. Je fermais la porte derrière moi, et enleva le licol de la jument. Elle secoua la tête et marcha tranquillement, observant les alentours.
        Je connaissais son histoire, je savait ce qui lui était arriver, et j'avais plus que tout envie de l'aide. Je m'assit sur un montoir et la regarda. Seul ces oreilles bougeant dans tout les sens montrais qu'elle était attentive aux alentours. Je resta la, a la regarder.
        Avant de pouvoir l'aider, il fallait que je la comprenne. Un cheval amorphe doit juste réapprendre à aimer un humain, et surtout réapprendre à être un cheval. Je me leva et me dirigea vers elle, d'un pas actif et sur.
       Je posa ma main sur son encolure, et la caressa. Je prit mon temps, et parcourra tout son corps, avec douceur, tout en lui parlant. En arrivant sur sa croupe, je vit qu'elle baissais la tête, oreilles en avant. Alors, je commença a appuyer, et à la grattouiller. Elle semblait aimer ça. Cette belle jument avait juste besoin d'amour.
    JE continua pendant un moment, puis voyant que la nuit commencer a tomber, décida de la rentrer au box. JE lui remit le licol et me dirigea vers celui-ci. JE l'y fit entrer, et tandis qu'elle mangea la pomme que je lui avait préalablement donné, lui remit sa couverture. La nuit était fraiche, et je ne voulais pas qu'elle tombe malade. JE lui fit une dernière caresse et partit, le cœur plus léger.