◇ Premier Contact ◇ Juste elle et moi, les regards qui s'accrochent et fusionnent. ◇ le 25/01
◇ Enfin une caresse ◇ Un touché, une caresse et un peu de tendresse. Un lien qui se créer doucement. ◇ le 26/01
◇ Tu te souviens de moi ? ◇ On retire, remet le licol, on essaye de manipuler doucement, de sortir ensemble. On se rapproche. ◇
◇ Serait-ce un brin de confiance ? ◇ Juste elle et moi, de nouveau, dans le sable. Viendra-t-elle d'elle même ? ◇
◇ Enfin propre ◇ Le moment du pansage, elle peut de nouveau être belle, comme il se doit. ◇
◇ Redécouvrons l'environnement ◇ Une longue balade à deux, dans les environs pour qu'elle s'habitue à ma présence sur une longue période. ◇
◇ Que donnent les équipements ? ◇ On l'habitue de nouveau au mors, au filet, à la selle. En douceur, qu'elle reprenne confiance. ◇
◇ Enfin sur ton dos. ◇ Enfin le moment de la monte. En douceur, rennes longues au manège. Puis si elle est d'accord, une petite balade dehors qui peut se prolonger. ◇

Code:

<div class="message"><div class="sous-titre">Nouvelle séance</div>
<span class="fiche1">Cheval :</span> [url=LIEN]nom[/url]
<span class="fiche1">Etape :</span> (au choix)
<span class="fiche1">Résumé :</span> 5 lignes au moins
</div>

Cheval :  Early Edition
Etape : Premier contact
Résumé :

C'est avec un petit sourire que je me suis approchée de son box. Et je l'ai vue. Elle semblait si fragile en cet instant, plaquée au fond de son box, contre la paroi de bois comme si j'étais le diable personnifié. Je lisais la peur au fond de ses prunelles, elle était terrorisée par ma personne. Le licol jadis blanc qui était passé autour de sa tête de jais était devenu gris à force qu'elle frotte sa tête dans tous les sens pour le retirer. Je me souviens m'être demandé à cet instant comment on avait pu le lui mettre. J'ai voulu entrer mais à peine avais-je esquisser un mouvement qu'elle s'agita, se collant plus encore contre le mur qui la retenait prisonnière. Au fond de moi je pestais contre ceux qui avaient pu lui faire tant de mal. Alors je pris quelques morceaux de sucre, deux ou trois, dans l'intime espoir de l'amadouée, de lui montrer que moi je ne lui ferais aucun mal. Evidemment ça ne marcha pas. Je me suis alors appuyée sur la porte du box, et j'ai attendu. Peut être s'habituerait-elle à ma présence.

J'ai du passer une trentaine de minutes ainsi immobile, peut être plus. Mais au final mes efforts avaient payer. Les sucres dans ma main et mon calme avaient fini par la détendre. Je le voyais : Ses muscles se détendaient un à un, jusqu'à ce qu'elle pousse un long soupir. Elle fit un pas vers moi, c'était déjà une grande avancée vue comment elle était terrifiée par ma personne. Une vingtaine de minutes plus tard et elle mangeait les sucres que j'avais posés sur le bord de la mangeoire. Une heure avait passé depuis que je l'avais vue la première fois, si bien que je décidais de lui ouvrir la porte qui donnait sur un tout petit pré, accolé à son box. Elle pu donc sortir prendre l'air, et salir un peu plus son licol de neige. Je me suis fait la réflexion que le blanc lui irait très bien, si elle cessait de le rendre gris à vouloir le retirer.

C'était suffisant pour aujourd'hui alors je lui remplis sa mangeoire et déposa une carotte avant de partir, assez contente de ce premier contact, bien que rapide mais plein de sensations. L'espoir naissait en moi, et la volonté se ravivait : J'allais lui offrir ce qui lui revenait de droit.

Cheval :  Early Edition
Etape : Enfin une caresse
Résumé :

La veille, j'avais fais les premiers pas avec la belle frisonne : elle m'avait acceptée de vue, elle s'était même approchée et avait mangé ce que je lui proposais. J'étais intimement convaincue que cette journée allait être riche. Je ne savais pas à quel point j'avais raison.

Je me suis donc approchée du box qui contenait ma jument, et j'ai cherché les quelques sucres que j'avais mis dans ma poche. La belle était à l'extérieur, dans le petit enclos qui bordait son box. J'étais d'ailleurs très contente de cette installation : elle me permettait de sortir la belle sans la toucher, elle qui n'avais pas encore confiance en moi. Je fis un petit claquement de langue et Early passa la tête pour regarder d'où venait ce bruit. En me voyant, une de ses oreilles pivota en arrière, signe évident de sa méfiance. Pourtant elle fit quelques pas vers moi, rentrant ainsi entièrement dans son box. Je ne sais pas si c'était un hasard ou si elle avait senti les sucres, mais la jument avança encore, s'arrêtant de sorte que, encolure tendue, elle puisse être à quelques centimètres de moi. Elle avança alors la tête vers moi, ses deux oreilles maintenant cachées sous ses longs crins bouclés, et me renifla. Je ne bougeais pas, seulement prête à me reculer si l'envie de me mordre la prendrait.

Je crois que nous sommes restées quelques minutes ainsi, tendues toutes les deux, guettant l'autre. Ce fut assez difficile de réaliser que la jument qui, la veille, se terrait au fond de son box, était sur le point de me toucher. Mais quand je l'eut réalisé, une immense joie m'envahit. Elle a dut la ressentir car ses oreilles surgirent de sa crinière et pointèrent droit vers moi. ses grands yeux noirs semblaient curieux et plus apeurés pour la première fois depuis que je la connaissais. Cet instant magique fut de courte durée car elle recula sa tête, un bruit au loin l'ayant inquiétée.

Je choisis cet instant pour prendre deux des trois sucres que j'avais dans ma poche et, doucement, je tendis vers elle ma main plane. La jument sembla hésiter : Elle recula, avança et recula et avança quelques fois, assez craintive mais en même temps attirée par la friandise. Au bout de quelques minutes de ce jeu hésitant, elle finit par manger les sucreries, à grands soupirs de contentement.

Une autre étape était franchie : Elle n'avait plus peur de ma main, ce qui voulait dire qu'on pourrait peut être se faire des câlins dans les jours à venir ? J'étais déjà amplement satisfaite mais elle ne l'était peut être pas car elle me surprit elle même. Perdue dans mes pensées, j'avais encore ma main tendue vers elle, si bien que je fus surprise quand elle posa son nez dedans, certainement à la recherche d'une ultime friandise. Avec délicatesse je fis glisser ma main vers son chanfrein, sans geste brusque et sans lâcher ses yeux du regard. Ses oreilles frétillaient doucement et elle se laissa caresser le chanfrein de longues minutes. Elle reçut le dernier sucre que j'avais pour la récompenser de ce touché et elle fila de nouveau à l'extérieur, non sans avoir de nouveau frotter sa tête contre une paroi, peut être pour salir encore un peu son licol anciennement blanc.

Cheval :  Early Edition
Etape : Tu te souviens de moi ?
Résumé :

Le résumé arrive demain je n'ai pas le temps aujourd'hui ):