Message d'Introduction
Tout d'abord, je souhaite la bienvenue à tous les nouveaux membres !
Bonjour mes chers cavaliers de Saposoa. Voici la première parution de LOG SAPOSOA, le journal qui marquera les esprits !
C'est un journal Bi-Mensuel ou il y aura : Une Interview, La présentation d'une Discipline, la présentation d'un Matériel et la Présentation d'une Race.
Si vous désirez autre chose, faite le moi savoir, je suis ouverte à toutes propositions.
Article 1
Interview de Mme Xaratanga, Directrice de Saposoa HorsemanShip
Question : Pourquoi avoir choisi de créer ce centre ?
Réponse : J'ai choisi de créer ce centre afin de proposer aux cavaliers un véritable challenge. En effet, que l'on se spécialise dans l'élevage, la compétition ou la rééducation, il y a toujours le challenge de vouloir être le meilleur dans sa catégorie. Les éleveurs veulent obtenir les meilleurs poulains, les compétiteurs veulent gagner un maximum de trophées et les rééducateurs souhaitent donner une seconde chance aux chevaux ayant subi des maltraitances. En général, les autres centres ne se spécialisent que dans une de ces aspirations. Ici, j'aimerais toucher un plus large public afin que le centre soit constamment en activité et bien sûr, où il règne une bonne ambiance.
Question : Quel est la particularité de ce centre ?
Réponse : La particularité du centre est qu'ici, on ne se prend pas la tête. Le but n'est pas de créer son propre domaine privé, mais bien de se concentrer dans la spécialisation que l'on a choisi. Comme dit à la question précédente, SHS propose un challenge continu. De plus, les différentes associations ne sont en aucun cas en rivalité. Elles se complètent afin de faciliter le jeu des autres et de créer des amitiés. Il existe trois associations au sein de cette écurie : Les
Tiwanaku, spécialisés dans les concours équestres, composée de cavaliers brillants avec un grand esprit de compétition. Ils se distinguent en deux grandes catégories : Les cavaliers de monte classique et les cavaliers de Western.
Les Chachapoya, spécialisés dans l'élevage, composée de cavaliers délicats avec un savoir-faire hors normes en matière de débourrage. Ils travaillent en partenariat avec les Tiwanaku, à qui ils vendent leurs poulains débourrer.
Les Quimbayas, dont je fais partie, sont spécialisés dans la rééducation de chevaux dit '' à problèmes ''. Ils sont calmes et posés et réussissent à faire d'un cheval méfiant, un super compétiteur ou un bon cheval d'élevage. Une fois le cheval rééduqué, ils réorientent celui-ci dans la compétition ou l'élevage. Ils sont donc vendus à l'une des autres associations.
Question : Que signifie ce nom ?
Réponse : Saposoa est une ville située dans le nord du Pérou où ont vécu les Chachapoyas, un peuple Andin. Horsemanship signifie le "talent d'être un cavalier". Il peut être aussi bien utilisé dans le travail à pied, la complicité avec le cheval que dans la compétition. Ce terme désigne essentiellement l'art d'avoir un contact en harmonie avec un cheval et pas seulement l'art d'être un cavalier. C'est bien plus que ça, c'est une véritable amitié entre le cheval et l'humain.
Question : Quels sont pour vous les qualités d'un bon directeur ?
Réponse : Un bon directeur doit être présent. Bien qu'il y ai beaucoup de paperasses à faire, d'événements à prévoir et à organiser, un bon directeur doit être à la disposition des membres du centre, comme répondre à une interview par exemple... Haha ! Un bon directeur doit également être capable de toucher à tous les domaines, que ce soit la reproduction, la compétition ou la rééducation pour être capable de répondre aux questions des membres. Il doit montrer l'exemple avec ses propres chevaux.
Question : Quels sont vos objectifs pour Saposoa ?
Réponse : J'aimerais que SHS devienne le centre de référence. Je ne veux pas 10 000 membres inactifs, j'aimerais suffisamment de membres actifs que pour pouvoir organiser de gros événements intéressants. Prochainement, des chevaux destinés à la vente vont faire leur arrivée au sein du forum. Mais avant cela, je me concentre sur le recrutement d'une collègue qui pourrait m'aider à organiser tout cela... J'ai également un gros projet en tête qui consiste en l'introduction d'un nouveau type de chevaux au centre. Mais pour le moment, il ne s'agit que d'un projet sur papier.
Question : Et, avez-vous un cheval ? (nom, race, âge, particularités)
Réponse : Oui, j'ai un bel étalon westphalien nommé Midnight Desire. Il a 5 ans et je m'occupe personnellement de sa rééducation. C'est un excellent cheval de compétition, mais il a été malmené par un cavalier de haute renommée qui a profité de son potentiel pour lui tirer toute son énergie. Désormais, il se laisse difficilement approcher mais il reprend des forces grâce à son régime alimentaire adapté. J'ai récemment pratiqué le join-up, ce qui s'est révélé très productif avec lui. Désormais, il me laisse l'approcher, le caresser et même lui mettre une couverture. Nous évoluons bien ! Toutefois, je ne sais pas encore si je compte le lancer dans la compétition ou l'élevage en sachant qu'il s'est révélé fertile mais en même temps, sa morphologie le prédestine à la compétition. J'hésite encore sur ce point.
Article 2 :
Discipline
Cette discipline présentée sera : Le Dressage
Le dressage est une discipline essentielle puisqu'elle éprouve la qualité de la communication entre le cheval et son cavalier.
L'Art du dressage n'est pas un phénomène récent, en effet, on a retracé une certaine forme d'équitation en carrière qui se pratiquait 1500 ans avant J.C. Dans la Grèce ancienne, on 'travaillait' les chevaux, afin de les rendre obéissants et faciles à manœuvrer pour déjouer l'adversaire lors de combats guerriers.
Le commandant grec Xénophon, né en 430 avant J.C., nous a laissé le premier traité d'équitation qui est toujours d'une actualité étonnante. Ses méthodes avant-gardistes pour son époque, incluaient une approche psychologique dont: le tact, la maîtrise de soi, la recherche constante de la beauté et de la perfection, la décontraction du cheval, et la légèreté. Ces principes de base furent une source d'inspiration pour les maîtres de l'Europe de l'après-Renaissance et demeurent ceux des cavaliers d'aujourd'hui.
La France, considérée comme étant le berceau de l'équitation classique domina cette discipline pendant plusieurs siècles. On ne peut donc parler d'équitation classique sans évoquer la célèbre école de cavalerie française de Saumur, fondée en 1771 par le Duc de Choiseul. Ce n'est par contre qu'en 1814, après la révolution que l'École de Saumur, aussi désignée sous le nom du Cadre Noir, vit vraiment le jour.
Le Dressage a pour but le développement harmonieux des moyens du cheval. Il a pour conséquence de le rendre à la fois calme, souple, délié, et flexible attentif et perçant, mais aussi confiant, réalisant ainsi une entente parfaite avec son cavalier. Le terme de dressage en équitation se définissant comme la mise en scène du couple cheval-cavalier. Il est issu de l'école d'équitation classique, mais à évolué au cours des siècles, influencé par l'équitation militaire puis sportive. Sa forme est différente de son ancêtre.
C'est la première discipline pratiquée par le débutant qui devra tout au long de sa vie de cavalier affiner ses gestes et attitudes pour obtenir une attention optimum de sa monture.
Le concours de dressage est un sport international avec des niveaux allant du débutant à la sélection pour les Jeux olympiques. Contrairement à l'équitation classique, la compétition de dressage ne comporte pas d'airs au-dessus du sol, que la plupart des chevaux de compétition ne peuvent pas réaliser compte tenu de leur conformation. Les compétitions de dressage constituent l'évaluation de cette progression et permettent aux cavaliers de tous niveaux de faire la démonstration de cette entente.
Aux confins du sport et de l’art équestre, le dressage est une discipline qui demande beaucoup de concentration et de relation pour obtenir ces moments de pure magie quand le cheval semble danser au rythme de la musique sous des demandes invisibles. Les tours d’honneur au botte à botte et au passage, cette allure où le cheval évolue avec lenteur et majesté sous l’effet de l’impulsion, font naître bien des vocations.
Article 3 :
Matériel
Les Différences entre embouchures et ennasures : Tout d'abord, une embouchure est une contrainte plus ou moins rigide qui passe dans la bouche du cheval, dans le but de le « relier » à son cavalier. Une embouchure se repose sur les barres du cheval, c'est-à-dire l'endroit près de la commissure des lèvres où il n'y a pas de dents.
La plupart du temps, nous parlons de mors, bien entendu, dans un langage courant d'équitation. Mais comme le mot mors peut se décliner en plusieurs catégories, le terme convenant le mieux pour englober tout ce qui passe dans la bouche du cheval est embouchure.
La plupart des équitations se repose sur ce système pour conduire leurs montures. Il peut donc y avoir des mors spécifiques à certaines cultures dans le monde, bien que les plus courants soient très connus. Nous pouvons donc décliner facilement les mors tels que ceux à brisure simple, double-brisure, à anneaux, à caoutchouc, mors de bride. Il y a aussi les mors un peu moins connus comme les mors américains, les mors espagnols, les Pelham.
Parmi ces embouchures, les plus connues sont :
Le mors simple brisure et
le mors à olives souvent utilisés pour le débourrage, car ce sont les moins contraignants. Bien sur, il y a plusieurs déclinaisons de ces modèles comme les doubles brisures. Il y a aussi
les mors Verdun et
les mors à aiguilles qui permettent une facilité d'apprentissage de la direction.
Puis, il y a des mors de filet plus contraignants comme
les mors Pelham ou
les mors Pessoa : En effet, ces mors sont constitué de branches plus ou moins longues avec plusieurs anneaux. Ces mors, utilisé la plupart du temps avec une gourmette (assemblage de petits anneaux de métal passant sous le menton), sont à utiliser avec parcimonie, et peuvent détruire la couche du cheval entre de mauvaises mains.
Enfin, il existe des mors à effets plus spécifiques comme
les mors releveurs,
les mors spécifiques pour l'attelage ou les courses et
les mors de brides (une bride est composée d'un mors de filet simple assemblé à un mors droit a branche utilisé en dressage de haut niveau pour plus de précision)
Les mors pour les autres équitations sont par exemple
les mors espagnols,
les mors western ou encore américains. Bien sûr, ce sont les principaux, et il existe une multitude de mors étrangers que l'on ne va pas citer ici.
Une ennasure, longtemps appelée « hackamore » à tort, est en réalité une contrainte passant sur le nez du cheval et non dans sa bouche pour le « relier » à son cavalier. Donc, comme on peut le deviner en lisant son nom, l'ennasure passe sur le nez du cheval, son chanfrein, et exerce aussi une contrainte sur l'arrière du menton.
Ces systèmes sans mors ont toujours existé, bien que leur expansion ne soit que très récente. Ces dispositifs étaient tous nommés « hackamore » il y a encore quelques années, car en France n'était étendu que le hackamore mécanique (avec le levier métallique). C'est pourquoi l'appellation bitless par les anglais a été déviée et que l'on nomme dorénavant ces systèmes sans mors, par le néologisme ennasure.
Les ennasures sont peu nombreuses car le plus souvent, elles retombent sur le principe de base d'une ennasure plus connue.
Parmi ces ennasures, les plus connues sont :
Le Hackamore, qui est un système de sans mors à branches. L'action se fait sur le chanfrein du cheval, par le biais d'une muserolle plus ou moins épaisse. Tout Hackamore est équipé d'une gourmette passant sous son menton.
Il y a
le Licol-drisse (licol en cordelette), arrivé avec la méthode de Pat Parelli en France.
Le Side Pull, version améliorée du Licol-drisse, composé d'une muserolle plus ou moins ronde, ou rigide, qui permet de conserver une certaine contrainte sur sa monture. Les deux rênes sont attachées sur les côtés de cette muserolle rigide, donc la précision latérale reste conservée. Il peu être ''hybride'' c'est a dire qu'on peut y ajouter des montants pour y mettre un mors afin d'avoir plus de contrôle sur le cheval ou pour l'aider lors du passage de monte en mors a monte sans mors.
Le Bitless, système sans mors dont les effets sont des différentes formes de coulisseaux, destinés à serrer plus ou moins le nez, l'auge ou les ganaches. Ils prennent appuie sur la nuque.
Vous l'aurez compris, le système que vous choisirez pour vous et votre cheval, qu'il soit embouchure ou ennasure, ne doit pas être pris au hasard, il faut avant tout être à l'écoute de votre monture, ainsi que à l'écoute de votre équitation. N'oubliez en aucun cas d'écouter votre cheval, c'est lui, et votre évolution, qui vous diront si vous avez fait un bon choix ou non. Physionomie, caractère et confiance sont tout autant à prendre en compte.
Mais, attention mes chers cavaliers, que ça soit avec une embouchure ou une ennasure, c'est la main du cavalier qui va contraindre ou non le cheval ! Un mors peut donc être plus doux qu'une ennasure tel que le hackamore et inversement !
Article 4 :
Races
Nous allons parler de la race Westphalien, comme le cheval de Mme la Directrice Le Westphalien est une race de cheval de selle élevée en Westphalie, en Allemagne. Il fait partie des grandes races de sport germaniques, et brille dans les disciplines olympiques. Le plus célèbre champion de la race est Rembrandt, deux fois médaille d'or individuel olympique en dressage.
Dès 1826, l'association pour l'élevage du Westphalien se créa en Allemagne. Elle donna à la race son nom officiel. Issue de la région allemande Rhénanie du Nord-Westphalie (Nordrhein-Westfalen) : Haras National de Warendorf. Le stud-book de la race date de 1888.
À l'origine, l'élevage repose principalement sur des chevaux de souche locale croisés avec des étalons provenant de Prusse orientale, et ayant diverses origines : des Oldenbourgs, Hanovriens, Anglo-normands, trotteurs et Frisons. Au début du XXe siècle, les éleveurs décident d'un commun accord de n'utiliser qu'une seule race en croisement : le Hanovrien.
Le haras de Warendorf a donc pratiqué beaucoup de croisements avec le Hanovrien, ce qui rend le Westphalien difficile à distinguer de ce dernier. Ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que l'élevage prend véritablement son essor.
Les chevaux Westphaliens de l'époque furent croisés avec des Pur-sang anglais, des Pur-sang arabes et des Hanovriens. Depuis la fin des années 1970, le Westphalien est reconnu comme cheval d'élite en dressage et en concours de saut d'obstacles.
Le Westphalien est doté d'un tempérament courageux et ardent, mais il est aussi docile et coopératif. Le bon caractère du westphalien en fait une monture facile à canaliser. Doté d'un influx nerveux inférieur à celui d'un pur-sang ou d'un anglo-arabe, il demande plus d'efforts d'impulsion de la part de son cavalier, mais reste plus facilement aux ordres. Il convient donc aux cavaliers calmes et déterminés de tous niveaux. L’excellent mental du westphalien en fait un bon cheval d'attelage et, pourquoi pas, de loisir, mais il reste avant tout un cheval de sport hors normes.
Physiquement, le westphalien reste très proche du Hanovrien, en plus puissant. C'est un cheval athlétique, bien construit et doté d'une musculature développée. Sa tête est fine et expressive, son chanfrein rectiligne. L'encolure est longue et musclée, bien attachée et souvent légèrement rouée. Le garrot est bien sorti, le dos fort et court, le rein large et la croupe légèrement arrondie, bien musclée. La cage thoracique est bien développée avec un poitrail large et des côtes bien cintrées permettant une excellente capacité respiratoire. Les membres sont fins, mais dotés d'articulations solides et notamment de jarrets puissants. Il peut mesurer de 1m60 à 1m70 mais certain peuvent atteindre les 1m80.
[/b][/u]
Message de Conclusion
Je tiens a remercier Mme La Directrice, qui a bien voulue répondre à l'interview. Et a remercier Lullaby, notre super modératrice qui c'est occuper de faire l'encart avec la photo et le nom du journal :)
Bonne Lecture à tous !
Merci de bien vouloir coter mon travail de 1 à 10 :)