Midnight Desire est un excellent cheval de concours complet. il a été débourré dans les règles de l'art, avec de la patience et de l'amour. étalon au sang chaud et aux aptitudes incroyables sur un parcours de cross, il fut rapidement acheté par un cavalier de haute renommée. après de longs entraînements et concours sans repos, midnight fut épuisé et ses résultats furent moins bons. c'est alors que son propriétaire le cravachait sans raison pour, au final, l'abandonner dans son box. il fut récupéré par shs dans un piteux état. il commence à se remettre grâce à la reprise d'une bonne hygiène alimentaire, mais il ne se laisse toujours pas approcher aussi facilement. il n'est pas méchant, n'attaquera certainement pas, mais sa phobie de ramasser des coups le rend particulièrement stressé en présence humaine.
•• Rééducation terminée


Joyous Fly est une jument de dressage au caractère bien trempé. malgré ses allures aériennes et la précision de ses mouvements, joyous reste tout de même difficile à canaliser et très sensible au moindre mouvement de son cavalier. l'allure dansante, l'élégance incarnée, elle n'est cependant plus celle qu'elle a été. abandonnée dans un paddock boueux, elle était déshydratée et trop maigre quand l'écurie l'a récupérée. désormais, elle se laisse approcher, mais difficilement toucher. inutile de songer à la monter sans une bonne rééducation. confiante de nature et très proche de l'homme, il faudra tout de même faire preuve de patience pour rendre à cette belle jument la seconde chance qu'elle mérite amplement.
•• Rééducation terminée

Cheval : Midnight Desire
Etape : Première approche
Résumé :

19 janvier 2014, début de soirée.

Deux sonneries, je décrochai. C'était le marchand qui me prévenait que le van allait arriver dans une bonne demi heure. J'enfilai mes bottes et un manteau et sorti dans l'air frais mais trop doux pour être hivernal. J'étais très fière de ma grande écurie qui avait déjà accueillir quelques cavaliers. Je saluai les quelques-un que je croisai et me dirigeai vers l'allée des boxes. Dans le fond se trouvait la grande où nous rangions les graines et le foin. Je pris alors un petit sachet de graines et un bon paquet de carottes. J'allai déposer mon matériel devant un paddock que j'avais expressément réservé pour mon étalon. L'écurie se composait de trois grandes aires, une pour chaque spécialité, la compétition, l'élevage et la rééducation. Les paddocks de l'aire de rééducation avaient la particularité d'être suffisamment espacés entre eux de sorte que les chevaux n'aient qu'un contact visuel entre eux. Sait-on jamais que nous devions accueillir un cheval violent un jour ou l'autre. J'entendis le van arriver...

Je marchai d'un pas pressé vers l'entrée du domaine et accueilli le marchand d'une poignée de mains. Il me prévint que Midnight était un étalon très peureux et qu'il faudrait se montrer très prudent en le sortant. Je le proposai dès lors d'amener son van juste à côté du paddock afin que, s'il se passe quelque chose, le cheval soit en sécurité. Je montai avec lui dans la voiture et le guidai. Lorsque le van fut correctement positionné, on en ouvrit la porte. Je risquai un regard à l'intérieur. Midnight tremblait et se collait contre la paroi, à défaut d'un coin plus sécurisant. Le marchand proposa d'aller le chercher mais je refusai poliment.

Je pris une carotte et montai délicatement dans le van. L'étalon était maigre malgré le fait que le marchand l'ait habitué à se nourrir correctement. Je ne voulais pas imaginer son état à son arrivée chez le marchand... Je lui tendis la carotte doucement et à mon grand étonnement, il n'en voulu pas. C'est à peine s'il prit le temps de la renifler.

- Bonsoir mon beau, n'ai crainte, je ne te ferai pas de mal

Sur ces mots, je pris la corde et le sorti délicatement du van. Comme prévu, dès qu'il le pu, il se cabra et galopa jusqu'au fond du paddock. Je remerciai le marchand et le laissa repartir afin de passer sa soirée en famille. Midnight m'observait de loin. Je pris le sachet de graines que je versai dans un seau et l'appelai en remuant le seau. Il s'y intéressa, mais de loin. Je mis les carottes dedans et m'approchai doucement en m'arrêtant au centre du paddock. Là, je m'installai à terre et patientai... le temps passa... Dix minutes, vingt, puis trente. C'est alors qu'il marcha lentement vers moi, en hésitant. Il s'arrêta un long moment, puis fini par goûter l'herbe. J'attendis de nouveau une bonne dizaine de minutes pour qu'il s'approche de moi tout en broutant. Je priai pour que mon ventre ne grogne pas et qu'aucun bruit dans le domaine ne se fasse car ce n'était pas le moment du tout.

Lorsqu'il fut à deux mètres de moi, je lui tendis lentement une carotte. Il tendit l'encolure énormément pour ne pas avoir à s'approcher de moi et l'attrapa. Il la mangea doucement, laissant la moitié à terre. Pas très gourmand le beau... Ensuite, je lui tendis doucement le seau. Il alla sentir ce qu'il y avait de bon dedans puis je l'entendis manger avec appétit ses graines. J'étais ravie ! Je ne pu le caresser, mais une fois qu'il s'éloigna de moi, je récupérai le seau et le mis sur le côté, avec toutes ses carottes. Je reviendrai demain en espérant que le seau soit vide.

- À demain Midnight, on travaillera sérieusement la confiance.

Mis à jour

Cheval : Midnight Desire
Etape : Premier contact
Résumé :

20 janvier 2014, après-midi.
Quel temps ! Il ne faisait pas froid, mais il ne s'était pas arrêté de pleuvoir depuis la veille. Je détestais les journées aussi humides... Ça ne me décourageait tout de même pas à aller voir mon bel étalon. Le domaine était désert... J'avais aperçu une cavalière dans la matinée, mais l'après-midi était très calme. Je me dirigeai vers le paddock de la zone de rééducation. L'étalon était au fond du pré, m'observant sous la pluie, d'un œil méfiant. Je constatai avec joie que le seau était complètement vide. Je le pris et me dirigeai vers l'écurie. Dans la grange du fond, je vidai un sachet de graines avec des carottes et mis du foin dans une brouette. Équipée du repas de Midnight, je poussai la brouette jusqu'à son paddock. J'y entrai et me dirigeai vers le petit abri. J'y étalai le foin dans un coin et remuai le seau en me tournant vers Midnight.

- Viens mon beau !

Il avait toujours son vieux licol beige du marchand. Je le lui ramènerai quand j'aurais enfin attrapé ce cheval. Ses oreilles étaient toutes droites, à l'affût de mes mouvements. Je secouai encore et toujours le seau et attendit. Comme la veille, je m'assis dans l'abri et attendit, le seau dans les mains. Je commençais à trembler de froid et le beau noir n'avait pas bougé d'un pouce. Au bout d'une quinzaine de minutes, la tête baissée, il vint à moi, lentement. Il s'arrêta à quelques mètres de moi. Je lui lançai doucement une carotte de peur qu'il ne sursaute et s'enfuie, mais en fin de compte, il resta à sa place et mangea la carotte goulûment. Je lui tendis une autre carotte, mais pour l'atteindre, il aurait fallu qu'il se rapproche. Il hésita longuement, tendit l'encolure, les oreilles aux aguets, les naseaux cherchant de quoi le motiver à venir à moi...

- Allez, viens, ne crains rien...

Je parlai d'une voix douce, cherchant à le rassurer. Sa respiration montrait tout sauf du réconfort. Il fit tout de même un pas en avant, puis, au final, s'approcha complètement afin de me manger la carotte dans la main. Je lui tendis alors les graines et il les mangea avec plaisir. Il était tout près, j'avais envie de le caresser mais je craignais qu'il ne s'enfuie... Je me contentai de cette proximité dans un premier temps. Une fois qu'il eu fini ses graines, il entra dans l'abri et s'intéressa au foin. Je lui mettais de petites rations car il a été mal nourris pendant un certain temps. Il faut être progressif... Il me tournait le dos désormais, signe d'un peu de confiance. Je ne bougeai pas d'un poil et attendit qu'il ait fini. Il mangeait lentement et prenait le temps de mâcher avant d'avaler, à croire qu'il voulait savourer son repas.

Au bout de quelques minutes, il se retourna et sorti de l'abri pour aller brouter son herbe. Je l'observai longuement. Il ne semblait plus faire attention à moi. Je me levai doucement et son oreille se tourna dans ma direction, sans qu'il n'arrête de manger. Je m'approchai de lui, et il leva la tête, m'observant, toujours aux aguets. J'allai alors à sa rencontre mais il se préparait à s'enfuir à toutes jambes. J'hésitais beaucoup à pratiquer le join-up avec lui... J'avais peur de le "casser" encore plus. Je pense que je vais attendre un peu qu'il accepte ma présence avant d'essayer... Je m'immobilisai pour ne pas l'effrayer. Il m'observa en soufflant bruyamment des naseaux. Son regard était interrogatif. Je lui tendis une carotte et il vint vers moi, presque instinctivement.

- Ah pour une carotte il n'y a pas de souci...

Il était tout près de moi. J'approchai doucement ma main de son encolure et je pu le caresser bien qu'il fallu que je tienne délicatement son licol pour éviter toute fuite. Il sursauta un instant mais fut apaisé par les caresses. Il ne devait pas en avoir eu depuis longtemps, pauvre chéri. Comme il était calme, j'en profitai pour gratter doucement son garrot, mais il n'était pas assez détendu pour se laisser faire. Une bonne visite chez l'ostéopathe est à prévoir pour quand il se laissera faire.

Ravie de ce contact, je le laissai tranquille et m'en allai. Il m'observa tout au long de mon chemin vers les écuries, puis sa tête replongea dans l'herbe. Nous nous améliorons, j'en suis heureuse, et bien que ce ne fut qu'un contact tactile parmi d'autres, je l'aimais déjà.


Mis à jour

Cheval : Midnight Desire
Etape : Davantage de proximité
Résumé :

21 janvier 2014, après-midi.
La séance d'aujourd'hui fut relativement courte. L'étalon était plus craintif que les jours précédents. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé, si quelqu'un n'a pas suivi mon conseil de ne pas l'approcher ou si c'était lui qui était de mauvaise humeur. Dans tous les cas, il m'a été difficile de l'approcher, et quand ce fut fait, je pu le caresser longuement et lui donner des carottes, ainsi que des graines. J'aimerais qu'il associe ma présence avec du bien-être, notamment via les caresses et la nourritures. Il avait toujours son licol de chez le marchand, et je pu y accrocher une corde pour le faire marcher dans le pré. Il restait à mes côtés, avait tendance à me dépasser par crainte tout en restant très respectueux. Il n'y avait pas à dire, son débourrage s'était bien passé, il connaissait et restait à sa place lorsqu'on le tenait en main. Je me contentai de cet "exercice" et le laissai tranquille.


Mis à jour

Cheval : Midnight Desire
Etape : join-up
Résumé :

22 janvier 2014, matin.
Je profitai de la matinée relativement calme pour aller chercher Midnight au pré. Il se laissa approcher sans souci et accepta la carotte que je lui donnai. J'accrochai la corde à son licol et comme la veille, je le marchai dans le pré, en lui parlant d'une voix douce et réconfortante. L'étalon n'était pas tout à fait rassuré, mais il restait calme. C'est pourquoi je me risquai à le sortir et à le marcher dans le domaine. Il n'essaya pas de s'échapper mais était aux aguets. Il se braqua lorsqu'une feuille traversa l'allée avec le vent. Je le caressai, tout en lui laissant beaucoup de mou dans la corde. Nous marchâmes jusqu'au rond de longe extérieur et là, je le lâchai. Je le laissai s'habituer à son nouvel environnement puis l'obligeai à galoper. Je faisais de grands signes pour qu'il se dépense. Peureux comme il était, je ne dus pas faire beaucoup d'effort pour le lancer dans un grand galop autour de moi. Je ne le laissai pas revenir vers moi, je continuai pendant une dizaine de minutes. Il commença à s'essouffler, se demandant ce qu'il se passait. A plusieurs reprises, je du le relancer au galop, signe de fatigue? Sans doute... Il finit par obtenir le comportement désiré... Il baissa la tête et mâchouilla dans le vide, au trot avec les oreilles aux aguets. Je stoppai mon mouvement en avant visant à le bouger et m'immobilisai au centre du rond de longe. Puis j'attendis patiemment. Il continua à trotter en me regardant du coin de l’œil puis ralentit... Il passa au pas et vint vers moi, le souffle court. Quand il s'approcha et s'immobilisa, je levai la main doucement vers son encolure et le caressai. Je lui donnai une carotte et le raccompagnai au pré. Il resta plus zen qu'une demi heure plus tôt. Demain, je risquerai un pansage... J'étais ravie du résultat obtenu. Une fois au pré, je le lâchai et marchai un peu partout. Il me suivit. La confiance était presque gagnée.   

Mis à jour

Cheval : Midnight Desire
Etape : pansage
Résumé :

23 janvier 2014, matin.
Aujourd'hui, j'ai décidé que Midnight Desire allait subir un pansage complet. C'est pourquoi je pris ma boîte de pansage ainsi qu'une longe car une corde risque d'être un peu trop courte à mon goût. J'allai au pré avec mon matériel et aperçu mon étalon au fond du pré. Il faisait l'intéressant auprès de la jument de griotte, une nouvelle membre qui a prit le soin de la mettre dans un pré assez loin de Midnight. Cependant, ce dernier ne pouvait s'empêcher de regarder la belle de loin. C'était le premier équidé qu'il apercevait depuis son arrivée ici.

- Midnight ! Viens mon beau !

La séance de join-up avait porté ses fruits, et les carottes dans ma main devaient aider énormément aussi car il n'attendit qu'une trentaine de seconde avant de marcher vers moi en balançant sa tête de gauche à droite. Une fois qu'il fut à ma portée, je lui donnai une carotte et accrochai la longe à son licol. Je le fis marcher quelques tours au pré afin de m'assurer qu'il était à l'écoute, puis je l'attachai à la planche de son abri, avec suffisamment de mou dans la longe pour qu'il ne se sente pas en danger, mais suffisamment tendue pour qu'il ne me mène pas en bateau. Je sorti l'étrille et la lui fit sentir. Puisqu'il ne semblait pas réticent à ce que je l'utilise sur lui, je m'appliquai. Il sursauta et effectua un joli déplacement latéral. Je le laissai sentir à nouveau l'étrille, et tout en lui caressant l'encolure, je la fis glisser le long de son poil sans vraiment utiliser son potentiel de décrassage étant donné la sensibilité de Midnight. Je fis de même avec toutes les brosses, jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. Le pansage n'en était pas vraiment un étant donné que je ne pouvais même pas forcé avec la brosse pour qu'il ne bouge pas. Je tentai de lui faire ses pieds, mais c'était peine perdue. Il refusait catégoriquement de me les donner et bougeait constamment. J'insistai pour l'antérieur gauche, et une fois qu'il me le donnai, je le laissai et le félicitai, sans curer son sabot. Le principal étant qu'il apprenne à me donner les pieds dans un premier temps. Je lui donnai une carotte et le lâchai. Il resta cependant à mes côtés... Je courrai lentement dans le pré et il trotta également, mais dans le sens opposé pour finalement jeter son nez dans l'herbe. C'était trop beau pour être vrai.    Mais je m'en contenterai.

Mis à jour

Cheval : Midnight Desire
Etape : promenade en main
Résumé :

24 janvier 2014, après-midi.

Aujourd'hui, il faisait ensoleillé et bien sec, mais le froid était présent. J'étais bien contente que Midnight ne soit pas tondu car de toutes façons, il ne me laisserait pas lui mettre une couverture. J'allai le voir au pré, avec une carotte. Il vint vers moi dès qu'il m'aperçue. J'étais super contente qu'il vienne de lui-même sans que je ne l'appelle. Je le caressai et lui donnai la carotte.

- Bonjour mon beau !

J'attachai une corde à son licol et le fit marcher autour du pré. Comme il était très sage, je décidai de faire de même, mais à l'extérieur. Une petite promenade dans les chemins de randonnées ne nous ferait pas de mal. Tout s'est très bien passé sauf à certains moments où Midnight sursautait au moindre bruit, mais il reprenait confiance au son de ma voix, et c'est ça qui me fit le plus plaisir. De retour au domaine, je décidai d'essayer de lui mettre une couverture. C'est pourquoi je l'attachai à son abri et le laissai sentir la couverture. Heureusement que la matière ne faisait pas du bruit en se pliant. Je le caressai avec la couverture et la posai sur son dos. Il bougea un peu par des mouvements latéraux et trembla, mais je le caressai. Quand il se calma, je lui donnai une carotte et continuai à bouger la couverture. Il se concentrait sur la carotte que je venais de lui donner, j'en profitai donc pour faire passer la couverture sur l'autre flanc. Il trembla légèrement, mais rien de méchant. Je pu attacher la couverture sans aucun souci, et je le lâchai. Il marcha à mes côtés un instant, j'en profitai pour lui faire des câlins et le caresser. Je lui mis une bonne ration de foin et des graines et m'en allai, l'esprit tranquille qu'il ait enfin une couverture !   

Mis à jour

Cheval : Midnight Desire
Etape : longe et première monte
Résumé :

25 janvier 2014, après-midi.

Aujourd'hui, en allant voir mon bel étalon, je fut surprise de constater que le beau était dans son abri, l'air paisible. Deviendrait-il moins claustrophobe? J'entrai, une carotte à la main et quand il m'aperçu, il vint vers moi, d'un pas moins lent qu'habituellement.

- Hey ! Bonjour mon grand.

Il chercha après la carotte que je lui donnai sans trop traîner. Sur ce, je lui enfilai un licol et y accrochai la corde. Je le sorti de son pré et l'emmenai dans l'écurie, lieu qu'il n'avait pas encore visité jusqu'aujourd'hui, vu qu'elle se trouve à l'intérieur. Son souffle se fit plus rapide, sa tête resta relevée, ses oreilles pivotaient en tous sens, aux aguets. Je le caressai pour le rassurer et lui proposai une carotte, mais il souffla dessus sans la prendre. Je le caressai à nouveau, le rassurant de la voix.

- Allez Midnight, ce n'est rien, du calme...

Je lui laissai assez de mou dans la corde histoire qu'il ne se sente pas menacé et continuai de le caresser. Quand il sembla rassurer, je lui proposai la carotte qu'il accepta volontiers. De nombreuses caresses et nous sortîmes. Je le marchai tranquillement à l'extérieure et retournai à l'intérieur. Il ne stressa pas, c'est pourquoi je tentai une mise au box. Nous rentrâmes dans le box ensemble, calmement. Il piaffa légèrement en entrant, mais je m'attendais à une réaction plus violente. Je le félicitai en le caressant et en lui donnant une carotte. Je le sortit du box et le rentrai à nouveau à trois reprises. La troisième fois, il rentra calmement, tel un cheval qui n'avait jamais été traumatisé. Une fois de plus, je le caressai et lui donné une autre carotte de mon sac.

Je le sorti et l'attachai à un point d'attache à l'extérieur. J'entrepris un pansage complet. Il ne bougea presque pas, mais avait sans cesse besoin de sentir les brosses que j'allais utiliser. Je su même faire ses pieds ! Bon, les pieds arrières furent plus difficiles à obtenir, mais comme il n'était pas violent, je n'eus pas peur de me recevoir un sabot en pleine face. Ensuite, j'apportai un tapis que je le laissai sentir et le posai sur son dos. Il trembla légèrement, mais rien de bien méchant. Je pus mettre le mousse sans aucun souci, mais il bougea beaucoup pour la selle, frottant l'antérieur gauche contre le béton.

- Hé làààààà, calme... Voilàààà...

Une fois qu'il fut immobile, je le caressai et lui donnai une carotte. Puis je le sanglai doucement, serrant petit à petit. Il leva la tête mais ne bougea pas. Je tentai alors de lui mettre le bridon, et à mon grand étonnement, il l'accepta sans aucun souci. Je lui mis des guêtres, et bien qu'il levait les pieds à tout bout de champs, une fois que c'était fait, il ne bougea plus d'un poil. Je le caressai longuement en le félicitant et pris la longe ainsi qu'une bombe, au cas où le travail à la longe se passait bien.

Cette fois, je le longeai dans la petite piste extérieure clôturée de tous côtés. Je le fis marcher, puis trotter, puis galoper... Mis à part une petite ruade au démarrage au galop, tout allait à merveille. Il n'avait pas peur et le matériel ne semblait pas le déranger. je le défoulai un maximum au galop et je fis de même dans l'autre main. Cette fois, le démarrage se fit dans le calme. Ses belles allures souples et aériennes me donnaient qu'une envie... Monter sur ce bel étalon. Je le laissai marcher et attrapai ma bombe. Je l'enfilai et montai sur Midnight. J'aurais dû demander de l'aide pour cette manœuvre mais je ne voulais pas attendre qu'un cavalier arrive. Il bougea beaucoup sur place au montoir, mais s'immobilisa et se mis en main presque automatiquement avant même que je ne puisse prendre les rênes ! Je le laissai rênes longues et le caressai longuement, de l'encolure jusqu'à la croupe. Je passai mes bras autour de son encolure et lui caressai les flancs. il tremblait légèrement, relevait la tête, bougeait sur le côté mais se remettait automatiquement en main en jouant avec son mors. Je continuai jusqu'à ce qu'il soit totalement immobile. Sur ce, je pressai légèrement les mollets et dans un élan, il se mit à marcher d'une allure énergique. Malgré les rênes longues, il restait en main et marchait dans un pas de dressage. pauvre cheval, il ne devait pas connaître la détente, le loisir... Tout en marchant, je le caressai et lui parlai. Il fit juste un sale écart quand un oiseau prit son envol mais il se remit automatiquement sur la piste, l'encolure courbée., la tête perpendiculaire par rapport au sol. Dès qu'il s'encapuchonnait, je remettais des jambes, sans toucher aux rênes. Petit à petit, je raccourcit les rênes, tout en le caressant. Une fois qu'elle furent assez courtes, je le fis changer de main. Sa tête resta parfaitement perpendiculaire au sol et son allure toujours aussi vive. Je craignais de me manger du sable aujourd'hui, mais j'essayai tout de même un petit trot. Il partit au galop avec un coup de cul, mais une pression sur les rênes, les épaules en arrières et il repassa au trot. Je pris un trot enlevé pour soulager son dos, mais je me risquai un trot assis pour voir le confort de son allure... Et waouw, quel confort ! bien qu'il accélérait beaucoup trop. Je le laissai trotter les rênes mi-longues et il se détendit un peu plus en allongeant l'encolure. Une bonne séance chez l'ostéopathe ne lui ferait pas de mal. Je lui fis faire un cercle, mais ma pression de jambe intérieure n'était pas assez dosée, c'est pourquoi il démarra au galop, mais ayant l'encolure courbée, je n'eu pas difficile à le faire repasser au trot. Je le caressai et le laissai marcher, toujours rênes longues. Je l'immobilisai au centre de la piste et descendit délicatement.

- Hé ben c'est bien !

J'étais ravie de cette séance ! Je l'emmenai dans l'allée, le débarrassai de ses affaires et lui donnai une carotte. Je le brossai, lui fit ses pieds et le remis au pré. Je restai quelques instants pour lui faire de gros câlins qu'il ne refusa pas. Bientôt, Midnight sera prêt pour l'entraînement.   

Mis à jour

Cheval : Midnight Desire
Etape : monte
Résumé :

26 janvier 2014, après-midi.

Aujourd'hui était le dernier jour de rééducation de Midnight Desire. On avait beaucoup évolué depuis son arrivée. Je me souviens encore son caractère fougueux à la sortie de son van, sa peur qui le maintenait au fond de son pré. Même des graines et des carottes ne l'amadouaient pas. Il avait fallu faire preuve de patience... Hier soir, après avoir mis Midnight au pré, je l'avais laissé au box, en restant à proximité de peur qu'il ne panique. Toute la nuit, j'étais aux aguets pour bondir de mon lit et le remettre au pré en cas de problème. Mais il était resté calme.

À mon arrivée devant son box, il était dans le fond en train de renifler la paille à la recherche de quelque chose à manger. J'arrivai avec des carottes et il en fut heureux !

- Bonjour mon beau !

J'entrai et le caressai longuement, puis je le sortit pour l'attacher dans l'allée. J'entrepris un pansage complet en prenant mon temps afin qu'il soit au top. Je l'harnachai et l'emmenai cette fois dans la piste intérieure pour tester encore sa claustrophobie. Il resta très calme. Je montai dessus et le marchai un peu. Je regrettai de ne pas l'avoir longé car il avait tendance à prendre le trot sans que je le lui demande. Je lui fis faire quelques cercles et des changements de main mais il s'énervait et voulait démarrer au quart de tour. Je le détendis alors au trot, mais au moindre bruit, il prenait le galop, la tête toujours bien en main. Je ne faisais pas le poids avec sa force, donc je le laissai galoper longuement avant de reprendre le travail. Il n'était vraiment pas facile à gérer... Nous travaillâmes les bases du dressage avec des incurvations, des rassemblements et des allongements. Nous restâmes là-dessus. Nous sortîmes du manège et je le laissai marcher, rênes longues autour du domaine. Je lui fis prendre un chemin de terre qui s'enfonçait dans les bois mais un autre chemin sur la droite nous ramenait au domaine. Il était enfin prêt pour l'entraînement que nous commencerons demain !

Mis à jour

Cheval : Joyous Fly
Etape : première approche
Résumé :

7 février 2014, après-midi.

Ma nouvelle jument était enfin arrivée. Une magnifique westphalien bien dessinée aux jolies courbes qui fut musclées à une époque. Désormais maigre et méfiante, elle était dans son pré, semblant subir sa vie...

J'entrai dans son pré, des carottes en main. Elle avait déjà eu ses graines chez le marchand apparemment, donc on se contentera de friandises. Elle m'observa de loin, aux aguets. Je marchai vers elle, doucement mais sûrement. Elle se laissa approcher sans problème. Je lui tendis une carotte qu'elle attrapa volontiers. Une fois très proche d'elle, je tentai de la caresser, en la rassurant avec des mots doux et une intonation rassurante, mais la demoiselle se cabra violemment et trotta vers la clôture latérale... Je lui laissai les carottes dans son abri et m'en allai.

- Au revoir ma belle, nous ré-essaierons demain.

Mis à jour

Cheval : Joyous Fly
Etape : premier contact
Résumé :

8 février 2014, après-midi.

Comme la veille, j'entrai dans le pré de Joyous afin de lui donner des carottes, mais également un seau de graines. Elle m'observa de loin, comme hier, mais elle leva davantage la tête, les oreilles en avant. Le seau avait attiré son attention. J'arrivai à sa hauteur et lui tendit le seau afin que ce soit à elle de faire un pas vers moi. Ce qu'elle fit sans problème. Elle mangea dans le seau, croquant goulûment les morceaux de carottes. Elle restait cependant très timide et n'y allait pas franco. Je ne tentai pas de la caresser et attendis qu'elle termine son repas. Quand ce fut fait, je m'assis par terre et attendis. J'attendis longtemps, 15, 20, 25 minutes. Au bout de 15, elle m'ignora et brouta paisiblement sa prairie. Au bout de 20, elle continua de brouter, mais à mes côtés, et au boit de 25 minutes, elle me renifla. Je ne pense pas que le join-up sera nécessaire avec elle. Elle a l'habitude de l'Homme et le contact ne la dérange pas. Elle a juste un problème de confiance. J'adopterai donc les jeux de Parelli dès que possible. Je pu la caresser un peu et la laissai tranquille.

Mis à jour

Cheval : Joyous Fly
Etape : désensibilisation
Résumé :

9 février 2014, après-midi.

Aujourd'hui, je pu approcher Joyous sans trop de problème et même lui mettre un licol. Bon, elle a levé la tête assez souvent, ce qui fait que j'ai galéré, mais j'y suis arrivée! Après un bon pansage, je l'ai promenée dans toute l'écurie afin de lui montrer les installations. Ensuite, je l'ai emmenée dans le rond de longe extérieur et ai commencé une séance de désensibilisation à l'aide du stick. Joyous était complètement paniquée, mais dès qu'elle comprit que je ne lui voulais aucun mal, elle s'immobilisa. Je lui donnai un morceau de carotte à chaque fois qu'elle ne réagissait pas au passage du stick sur son corps, accompagné de caresses. Je la remis à nouveau au paddock après cette séance et un passage de la chambrière sur tout son corps. Les résultats sont concluants bien qu'il faille perfectionner tout ça. :)

Mis à jour

Cheval : Joyous Fly
Etape : bâche
Résumé :

10 février 2014, après-midi.

Pour continuer dans notre lancée des jeux de Parelli, j'ai fais un bref rappel de la désensibilisation d'hier, bien que notre séance s'est montrée particulièrement concluante. En effet, aujourd'hui, au pansage, Joyous ne bougeait presque pas et ne sursautait pas au moindre passage des brosses. Nous avons donc continué la désensibilisation au stick et à la chambrière puis je lui ai présenté la bâche. Là, c'était une catastrophe. Bien qu'elle était gentille et semblait me faire un peu confiance, elle n'osait vraiment pas s'approcher de la bâche. Donc je la pris moi-même et l'approchai d'elle. Elle la sentit longuement et je su la faire marcher dessus en fin de séance, bien qu'elle trottait plus qu'elle ne marchait. C'était déjà une fameuse amélioration ! Je la félicitai longuement et la ramenai au paddock.

Mis à jour